samedi 26 mars 2011

Le pic Vergès à Saint-Arnac

présents: Robert, Thierry, Anne et Michel


J'y vais, j'y vais pas? Ce circuit, il y a bien longtemps que j'avais projeté de le parcourir. Hélas, mille fois hélas, mes a priori avaient réduit à néant cette intention. Dans mon esprit obtu quelquefois se manifestent des réactions négatives, comme dans celui du plus grand nombre je crois?...Voilà, tout ça pour louer notre satisfaction à l'issue de ce parcours merveilleux. Le beau temps petit à petit prend possession de notre terre et la lumière de plus en plus présente libère nos velléités de découverte.Alors, c'est décidé, nous partons enfin vers Saint-Arnac http://histoireduroussillon.free.fr/Villages/Histoire/StArnac.php où nous attend le départ de cette escalade. Nous arrivons donc à l'aire de jeux de ce village et nous quittons la Clio. D'emblée, les panonceaux clairs comme de "l'eau de roche" indiquent le bon itinéraire. Sans effort nous suivons la piste qui s’élève doucement parmi une végétation qui s'éveille. Les couleurs et les senteurs annonciatrices de l'arrivée imminente du printemps, envahissent nos yeux et nos narines. Sur notre droite, une masse imposante se dresse et nous toise. De toute évidence il s'agit du pic de Vergés. La piste sans difficulté particulière poursuit son chemin. Nous rencontrons un croisement affublé d'un panneau indicateur qui nous renseigne sur la direction à suivre pour atteindre l'aqueduc d'Ansignan,  Cette information, assurément va nous servir pour le choix d'une prochaine aventure et nous la logeons précieusement au fond de nos esprits. Pour l'heure, nous poursuivons vers le pic, qui, tel un mur infranchissable vient à notre rencontre. Et pour cause, tout à coup, sur notre gauche, nous quittons le confort de la piste pour emprunter un sentier escarpé et caillouteux. Aie,aie,aie! les difficultés arrivent...En effet brutalement la pente s’élève fortement et parfois même, des rondins sont placés ça et là pour faciliter notre progression. Nos respirations deviennent saccadées et nos muscles se raidissent sous l'effort demandé. Malgré tout nous arrivons au sommet après avoir franchi un passage oh! combien délicat, mais oh! combien remarquable. Cette difficulté est néanmoins amoindrie par la présence en cet endroit, d'un cable fixé à la paroi, par de nombreux pitons. A son extrémité nous découvrons tout à coup au-delà du vide impressionnant, l'autre versant du pic. Nous sommes abasourdis par le spectacle qui s'offre à nous : l'aqueduc d'Ansignan http://histoireduroussillon.free.fr/Thematiques/Batiments/Histoire/AqueducAnsignan.php et le lac de Caramany http://histoireduroussillon.free.fr/Villages/Histoire/Caramany.php sont les points forts de ce tableau incroyable.Nous sommes si privilégiés en cet instant que nous nous attardons plus que de raison et profitons sans compter du spectacle proposé. Mais bon, le sommet si près nous attend et nous finissons par l'atteindre. Bien sûr notre émerveillement et à son comble. De là, notre regard épouse une vision à 360° où rien ne vient entraver notre curiosité. A ce moment précis nous nous sentons les maîtres de l'univers. L'altitude à laquelle nous nous trouvons n'a peut-être rien d'extraordinaire mais notre position l'est certainement. De longues minutes durant nous profitons de l'emplacement et du calme qui nous apaise. Une douce torpeur envahit nos âmes et berce nos sens et c'est avec les plus grandes difficultés que nous décidons, bien à regret de rejoindre le monde "civilisé".
Mais si l'occasion vous en est donnée, n’hésitez pas vous aussi à gravir ce sommet et à y rencontrer un instant de bonheur...



le pic de Vergès (584m.)

Au fond à gauche le pech de Bugarach (1230m.)

passage délicat


Saint-Arnac dans le Fenouillèdes

Aqueduc d'Ansignan
Dolly sur son coussin



Thierry, Robert et Anne



Michel,Anne et Robert


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